Menu
Libération
Article + vidéo

Ayrault lance une pique contre Jacob, fureur de l'UMP

Article réservé aux abonnés
Après les déclarations du Premier ministre sur la moralisation de la vie politique, des députés de l'UMP se sont levés pour tenter d'aller vers le banc du gouvernement dans l'hémicycle.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 9 avril à l'Assemblée nationale à Paris. (Photo Pierre Andrieu. AFP)
par AFP
publié le 10 avril 2013 à 16h47
(mis à jour le 10 avril 2013 à 17h48)

Jean-Marc Ayrault a mis en fureur l’UMP mercredi à l’Assemblée nationale par des propos qu’elle a interprétés comme hostiles envers son président de groupe Christian Jacob.

Le Premier ministre, dont l'intervention dans l'hémicycle n'a cessé d'être ponctuée de cris «démission, démission» et «Augier, Augier», a déclenché l'ire de la droite après avoir déclaré qu'il recevrait jeudi tous les présidents de groupes parlementaires sur le projet de moralisation politique, «même Christian Jacob».

«Je le recevrai pour lui demander ce qu'il est capable d'accepter, jusqu'où il est capable d'aller, pour faire reculer la délinquance financière et assurer la transparence pour les Français et les Françaises», a déclaré le chef du gouvernement, qui avait été traité la veille d'«ancien repris de justice» par Christian Jacob. Sous les cris, certains députés de l'UMP se sont alors levés de leurs bancs pour tenter d'aller vers le banc du gouvernement, arrêtés par des huissiers.

«Retournez à votre place», a intimé le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) à plusieurs députés UMP, les appelant aussi à «laisser s'«exprimer» les orateurs, y compris de leur parti.

Disant avoir le sentiment que le Premier ministre venait de «perdre son sang-froid», l'ex-ministre des Relations