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«Ce n'est pas la fin de l'histoire», prévient Philippe Marini

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Après la visite infructueuse menée à Bercy pour enquêter sur la connaissance qu'aurait eue Moscovici des activités financières de Cahuzac, le président de la commission des Finances du Sénat promet de ne pas lâcher le dossier.

Les présidents UMP des commissions des Finances de l'Assemblée et du Sénat, Gilles Carrez (à droite) et Philippe Marini, à Bercy le 11 avril. (Photo Bertrand Guay. AFP)
Par AFP
Publié le 12/04/2013 à 10h40, mis à jour le 12/04/2013 à 14h03

Philippe Marini, président UMP de la commission des finances du Sénat, interrogé vendredi sur sa visite à Bercy la veille pour effectuer «des vérifications» dans le dossier Cahuzac, a assuré que «l'histoire n'est pas finie». Comme Europe 1 lui faisait observer qu'il n'avait pas, avec son collègue de l'Assemblée Gilles Carrez (UMP), trouvé d'éléments décisifs et neufs, le sénateur d'opposition a répondu : «rien de décisif, mais ce n'est pas la fin de l'histoire».

L'initiative des deux parlementaires UMP faisait suite à l'accusation de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles selon lequel Pierre Moscovici aurait connu dès décembre 2012 la fraude de son ministre du budget Jérôme Cahuzac. Pour Philippe Marini, l'administration, qu'il a interrogée sur place, «est très fidèle au ministre et se comporte comme son bouclier», «c'est le fonctionnement normal des choses».

Les deux élus cherchaient notamment trace d'une réunion spéciale qui, selon l'hebdomadaire de droite, se serait tenue à Bercy trois jours après la révélation par Mediapart que Jérôme Cahuzac avait détenu un compte bancaire non déclaré en Suisse. «Je n'ai pas encore de traces, j'ai demandé des documents, une liste précise», «si Gilles et moi ne sommes pas satisfaits, nous reviendrons et ferons parler la mémoire des ordinate