Jean-Louis Borloo veut sonner «le réveil de l'écologie» pour la droite et le centre droit. Le patron de l'Union des Démocrates et des Indépendants (UDI) a organisé samedi à Paris une grande réunion sur ce thème devant environ 400 personnes afin de démontrer que cette thématique n'appartient pas uniquement à Europe Ecologie-Les Verts (EELV). «L'UDI, c'est l'UDF plus le développement durable», assure l'ancien ministre de l'Ecologie du gouvernement Fillon et promoteur du Grenelle de l'environnement pour qui «l'écologie est transcourant. C'est l'affaire de tous au-delà des sensibilités».
Pour bien montrer que ce sujet dépasse les clivages politiques, ont participé à cette journée de tables rondes, Brice Lalonde, fondateur de Génération Ecologie et aujourd'hui coordonnateur exécutif de la conférence des Nations-Unies sur le développement durable, via une vidéo diffusée dans l'après-midi. Ainsi que Laurence Vichnievsky, ancienne tête de liste d'EELV en Provence-Alpes-Côte-d'Azur pour les régionales de 2010. «Je ne suis pas membre de l'UDI mais il faut établir des passerelles entre les différentes tendances de l'écologie. Elle n'est ni de droite, ni de gauche», a déclaré l'ancienne juge qui s'exprimait «à titre personnel», ayant pris ses distances avec EELV.
Dans son discours de clôture, le patron de la formation de centre droit a déclaré «vouloir faire que la France devienne le premier pays écologiste au monde !». Il en appelle à «une