Briguer la tête de l'UMP, il y pense, et même un peu plus que ça. «Aujourd'hui, je suis dans l'esprit d'être candidat à la présidence de l'UMP», a déclaré François Fillon, dimanche matin sur Europe 1. Mais pour l'heure, a-t-il expliqué, «je veux qu'on aille au bout de la réforme des statuts (de l'UMP) et je veux qu'on inscrive dans les statuts de l'UMP le principe des primaires».
«Je veux que l'ensemble des militants de l'UMP se prononcent sur ces deux points. Ensuite, je prendrai ma décision en fonction du climat politique qui sera celui du mois de juin prochain», a-t-il poursuivi en indiquant qu'il travaillait actuellement avec Jean-François Copé dans un «climat plutôt apaisé et plutôt favorable» pour des nouveaux statuts, qui permettront un «vote irréprochable et inattaquable».
Interrogé d'autre part sur l'organisation en 2016 de primaires à «droite et au centre» en prévision de la présidentielle de 2017, François Fillon a souligné que les règles devaient être identiques pour tous les candidats, y compris pour Nicolas Sarkozy. «Si on fait des primaires, a-t-il dit, ce sont les mêmes (règles) pour tous. Sinon, on ne fait pas de primaires.»
«Si Nicolas Sarkozy, compte tenu du talent qui est le sien, compte tenu de la personnalité qui est la sienne, voulait revenir dans la vie politique, nul doute qu'il aurait un accueil fort de la part des sympathisants de la droite et du centre», a-t-il poursuivi.
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