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Enquête

Municipales : quand l’UDI arrive en ville

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Le parti centriste de Jean-Louis Borloo s’estime en position de force pour reprendre, en 2014, certaines grandes mairies. Et affiche ses prétentions.
Jean-Louis Borloo, le 28 novembre2012. (Photot Charles Platiau. Reuters)
publié le 14 avril 2013 à 19h26

Jean-Louis Borloo en rigole. Sur cet immeuble du centre-ville de Strasbourg, la plaque indiquant la permanence de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) fait au moins quatre fois la taille de celle apposée sur le siège parisien du parti centriste. Preuve que la nouvelle formation de centre droit conduite par l'ancien ministre de l'Ecologie nourrit de grandes ambitions dans la préfecture du Bas-Rhin. Jeudi dernier, Jean-Louis Borloo est donc venu donner un petit coup de pouce à la candidature municipale de François Loos, ex-ministre de Jean-Pierre Raffarin, une semaine après l'échec du référendum sur la fusion des deux départements alsaciens. Strasbourg appartient en effet à la liste des villes ciblées par l'UDI pour les prochaines municipales, même si la sénatrice UMP et ex-maire, Fabienne Keller, se verrait bien mener la bataille pour la droite. Mais pour le patron de l'UDI, «il existe un arc centriste qui passe par Strasbourg, Nancy, Metz et Mulhouse», ville de l'ancien ministre socialiste d'ouverture Jean-Marie Bockel, patron de la Gauche moderne, mouvance désormais intégrée à la formation centriste.

Ni au niveau national et encore moins à l'échelon local, les négociations entre UDI et UMP n'ont débuté. Mais Jean-Louis Borloo se veut optimiste. «Il n'y aura pas de discussions autour de Strasbourg. Je crois que les dynamiques locales vont s'imposer naturellement. Et puis il y a une tradition strasbourgeoise. Les anciens maires vont naturellement siéger au