Jean-Marc Ayrault a lancé mercredi, en plaisantant, que «pour être au gouvernement, il fallait publier son patrimoine» en réponse à une question sur les espoirs prêtés au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, de lui succéder à Matignon.
Claude Bartolone a exprimé à plusieurs reprises son opposition à la publication du patrimoine des élus. «Non, je plaisante... J'ai beaucoup de respect pour le président Bartolone, qui fait un excellent travail», a aussitôt ajouté le Premier ministre, qui s'exprimait devant l'Association des journalistes parlementaires.
Réinterrogé peu après sur un futur successeur, il a affirmé qu'il «n'était pas dans le coup d'après en ce qui (le) concerne». «Je consacre mon énergie, tout ce que j'ai en moi au service du redressement du pays», a-t-il dit. Et de «donner une anecdote» pour «méditer les choses»: «Il y a quelques mois, on tressait des lauriers à Jérôme Cahuzac» et un «un, paraît-il, journal de référence, disait "voilà un prétendant sérieux à la succession de Jean-Marc Ayrault"».
Sur la transparence, «un certain nombre d'élus expriment des inquiétudes», a-t-il reconnu. Avec «ce qui a été fait par les membres du gouvernement, dans une logique d'exemplarité, chacun doit être rassuré. Les Français nous regardent et quand le président de la République annonce cette transparence, dont il faut définir les modalités -le travail parlementaire va nous y aider