Après avoir promis d'aller «jusqu'au bout» de sa candidature à la mairie de Paris, Rachida Dati a annoncé hier qu'elle y renonçait. Comme elle a renoncé, l'an dernier, à aller «jusqu'au bout» de sa candidature aux législatives. L'histoire se répète et démontre, s'agissant de la maire du VIIe, que les promesses n'engagent que ceux qui veulent bien les croire.
Avec Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati faisait partie des six candidats à la «primaire ouverte» qui débouchera, en juin, sur la désignation du champion de la droite aux municipales de mars 2014. Archi favorite, NKM voit dans cette compétition un moyen de lancer «une dynamique» en mobilisant les sympathisants autour d'un projet. Début avril, Dati disait vouloir jouer le jeu. Grâce à sa notoriété, elle se savait en mesure d'exciter la curiosité : «Nathalie a besoin de moi. Je signe des autographes, pas elle. Si je me retire, il n'y aura pas d'enjeu, personne n'ira voter», confiait-elle au Point, le 4 avril. Selon les organisateurs, la primaire sera un succès si plus de 50 000 Parisiens y participent.
Toujours dans le Point aujourd'hui, elle avance deux raisons à son retrait : d'abord, «le système» aurait «déjà choisi» NKM, et ensuite, en demandant 3 euros aux Parisiens qui souhaitent choisir le candidat de la droite, l'UMP aurait imposé un «vote censitaire». Mais ces critiques auraient aussi pu être formulées début avr