Menu
Libération

Affaire Gregory : l'ADN ne permet pas d'identification

Article réservé aux abonnés
Affaire Grégory, une histoire françaisedossier
Les vêtements de l'enfant et la cordelette l'ayant entravé n'ont pas permis aux enquêteurs d'avancer dans l'enquête sur sa mort en 1984.
Portrait d'archives datant de 1984 de Grégory Villemin. (Photo AFP)
par AFP
publié le 24 avril 2013 à 16h26
(mis à jour le 24 avril 2013 à 16h41)

Les nouvelles analyses effectuées sur les vêtements du petit Grégory et les cordelettes l’ayant entravé ne permettent pas de mettre un nom sur les profils ADN relevés, a affirmé mercredi le procureur général près la cour d’appel de Dijon, Jean-Marie Beney.

«Il n'y a pas d'identification possible» par rapport aux 280 personnes figurant dans la base de données versée au dossier, a précisé le procureur général, assurant toutefois que le dossier «n'est pas fermé même si ces expertises n'ont pas permis de donner des résultats».

Il y a «toujours un espoir dans la mesure où le dossier n'est pas fermé. Mais, d'un point de vue scientifique, l'espoir s'éloigne» de trouver le meurtrier, a-t-il dit. Concernant les cordelettes, Jean-Marie Beney a indiqué que les résultats des analyses étaient «très, très difficilement exploitables» et «malheureusement extrêmement minces».

Les parents de l'enfant ont fait savoir leur «immense déception»par la voix de leur avocat, Me Thierry Moser. «Immense déception pour les parents de Grégory dans la mesure où les chances de parvenir à la manifestation de la vérité s'éloignent», écrit l'avocat mulhousien dans un communiqué. «Le combat judiciaire est loin d'être terminé», car il reste selon lui «des pistes à creuser et des investigations à réaliser», a-t-il cependant ajouté.

Concernant les investigations menées sur les enregistrements de la voix du corbeau, le procureur général a