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A Paris, Hidalgo fait volte-face sur le travail du dimanche

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La candidate PS aux municipales propose de revoir la carte des zones touristiques de la capitale pour étendre le travail dominical, auquel elle s'opposait en 2010. Le Front de gauche s'indigne.
La première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo, le 21 janvier 2013. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 25 avril 2013 à 18h13

«Une déclaration de guerre aux salariés du commerce», «des provocations»... Depuis deux jours, le Front de gauche parisien s'étrangle en entendant les déclarations d'Anne Hidalgo puis de Bertrand Delanoë, prêts à lâcher du lest sur le travail dominical et l'extension des zones touristiques concernées dans la capitale.

Dans ces zones, l'employeur peut donner un repos hebdomadaire par roulement à son personnel, sans forcément majorer le salaire du dimanche, sauf accord de branche ou d'entreprise. Il y en a sept à Paris: une partie de la rue de Rivoli, la place des Vosges et la rue des Francs-Bourgeois, la rue d'Arcole, les Champs-Elysées, une partie du viaduc des Arts avenue Daumesnil, une partie du boulevard Saint-Germain, une partie de la Butte-Montmartre. Pas plus, la majorité municipale ayant refusé, en 2010, d'étendre l'ouverture des commerces, notamment au boulevard Haussmann, le quartier des grands magasins.

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Mais mercredi, la candidate (PS) aux municipales a très nettement assoupli sa position.