«Une déclaration de guerre aux salariés du commerce», «des provocations»... Depuis deux jours, le Front de gauche parisien s'étrangle en entendant les déclarations d'Anne Hidalgo puis de Bertrand Delanoë, prêts à lâcher du lest sur le travail dominical et l'extension des zones touristiques concernées dans la capitale.
Dans ces zones, l'employeur peut donner un repos hebdomadaire par roulement à son personnel, sans forcément majorer le salaire du dimanche, sauf accord de branche ou d'entreprise. Il y en a sept à Paris: une partie de la rue de Rivoli, la place des Vosges et la rue des Francs-Bourgeois, la rue d'Arcole, les Champs-Elysées, une partie du viaduc des Arts avenue Daumesnil, une partie du boulevard Saint-Germain, une partie de la Butte-Montmartre. Pas plus, la majorité municipale ayant refusé, en 2010, d'étendre l'ouverture des commerces, notamment au boulevard Haussmann, le quartier des grands magasins.
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