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Transparence : quand Copé oublie

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publié le 25 avril 2013 à 19h06

«Nous sommes en train de faire croire que Christian Jacob et moi-même, nous n’avons pas voulu sanctionner [les députés faisant de fausses déclarations de patrimoine, ndlr]. Ce qui est faux.»

Jean-François Copé le 15 avril sur BFM TV

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Pour Jean-François Copé, la transparence est une plaie. Piégé par François Fillon qui s'est empressé de rendre public son patrimoine, le président de l'UMP traîne aussi comme un boulet une tentative malheureuse, fin 2010, d'adoucir les sanctions prévues pour les députés cachottiers ayant menti dans leur déclaration de patrimoine. La semaine dernière, sur BFM TV, son interviewer s'est fait un plaisir de lui rappeler l'épisode : «Pourquoi vouliez-vous supprimer toute poursuite pénale contre les députés qui auraient sciemment menti en faisant leur déclaration de patrimoine ? Est-ce vrai ou faux ?» Et Copé de faire le numéro de la calomnie, ourdie par les socialistes : «Encore une rumeur diffusée par les socialistes qui sont aux abois ! Tout le monde sait l'histoire. L'histoire, c'est quoi ? On décide, nous l'UMP - j'en étais ! -, on décide de prévoir une peine pour ceux qui ont fait des omissions dans leur déclaration de patrimoine. On prévoit une amende de 30 000 euros. C'est une amende très importante. Est venu alors dans le débat, je ne sais plus par lequel de nos collègues : "Ajoutons deux ans de prison." Ce à quoi Christian Jacob, qui était en pole position à l'époque en tant que prési