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Libération

Borloo, l’occasion fait le baron

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Le patron de l’UDI rêve de dissolution.
publié le 26 avril 2013 à 22h06

Jean-Louis Borloo, le patron de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), se dit prêt à gouverner avec sa formation de centre droit. Pour mieux le prouver, il devrait dévoiler le 6 mai, jour anniversaire de la victoire de François Hollande à la présidentielle, la composition de son contre-gouvernement. En optant pour une ligne «d'opposition constructive», plus nuancée que celle pratiquée par son homologue de l'UMP, Jean-François Copé.

A sa façon, l'ancien ministre de l'Ecologie et promoteur du Grenelle de l'environnement joue la carte du recours. Réagissant aux derniers chiffres du chômage, il a demandé au gouvernement «la convocation du Parlement en congrès» de façon à présenter «des mesures immédiates et cohérentes qui permettront à la fois de relancer économiquement le pays et de restaurer la confiance». «Nous ne sommes même plus dans l'urgence, mais face à un risque de catastrophe», prédit le député du Nord, pas mécontent d'apparaître comme le seul leader de l'opposition face à une UMP encore absorbée par sa guerre des chefs. «L'UMP ne parle qu'à ses militants et pas aux Français. Moi, je préfère leur parler de compétitivité, leur dessiner le paysage fiscal des quatre années à venir», confie l'ancien ministre François Loos après avoir inauguré à Strasbourg la permanence municipale du candidat UDI.

«Grenadier voltigeur».Lors de la motion de censure déposée, fin mars, par l'UMP contre le g