Face à la crise, vivement une panacée ! Pour remédier à «la détérioration très rapide dans les domaines économiques et sociaux», un remède universel : «l'unité nationale» pour le président du Modem, François Bayrou, ou «l'union républicaine» version Jean-Louis Borloo. Des incantations qui ressortent régulièrement en période de désordres économique, social, politique, voire moral…
En ces temps de doute profond des Français sur la capacité de François Hollande à surmonter les difficultés, les deux figures de la famille centriste ont exhumé un vieux fantasme de la vie politique française, celui du rassemblement de la droite et de la gauche dans une grande entente pour s’accorder à résoudre les grands problèmes du moment.
Même s'il ne semble pas convaincu par cette idée, François Hollande admet néanmoins, dans un entretien à Paris Match publié mercredi, qu'il y a «des causes qui doivent nous réunir. Aujourd'hui, la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages».
Identité. Un discours qui devrait - partiellement - contenter Jean-Louis Borloo qui, lundi, évoquait «des sujets sur lesquels nous sommes tous d'accord. Nous en discutons dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Il y a dix mesures urgentes à prendre de redressement national».
Ce même jour, dans un entretien à la République des Pyrénée