Le député des Yvelines Henri Guaino (UMP), poursuivi par l’Union syndicale des magistrats (USM) après ses propos contre le juge bordelais Jean-Michel Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bettencourt, a reçu le soutien d’une centaine de parlementaires UMP, indique Le Figaro samedi.
«Dans une lettre ouverte au procureur de Paris, ils s’étonnent de la décision du parquet d’ouvrir une enquête préliminaire sur les propos de Guaino», écrit le quotidien, soulignant qu’ils reprennent à leur compte les attaques de leur collègue député: «Comme lui, nous affirmons que le juge (...) +a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice+» en mettant M. Sarkozy en examen.
Cette phrase, explique Le Figaro, M. Guaino l’avait prononcée le 22 mars, au lendemain de la confrontation entre le juge Gentil et l’ancien chef de l’État. Pendant près d’une semaine, précise le quotidien, il avait dénoncé dans plusieurs médias une «décision grotesque», «irresponsable», une «salissure pour la France».
L’Union syndicale des magistrats (USM) a déposé plainte pour «outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice» contre le député UMP, proche de M. Sarkozy. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.
L’ancien chef de l’Etat a été mis en examen par le juge Gentil pour abus de faiblesse à l’encontre de Liliane Bettencourt.
L’ancien conseiller du président de la République «ne renie pas ses propos, bien au contraire», affirme le q