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L'amnistie sociale ne doit pas s'appliquer aux «violences», selon Désir

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La socialiste Ségolène Royal a quant à elle développé un point de vue plus nuancé, prônant «un juste équilibre entre certains comportements patronaux et certaines condamnations ouvrières qui ne sont pas justes».
Harlem Désir le 5 mai à Soustons. (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
par AFP
publié le 13 mai 2013 à 10h43

Harlem Désir, numéro un du PS, interrogé lundi sur le projet d'amnistie sociale, a estimé qu'elle ne devait pas s'appliquer aux «violences» tandis que la socialiste Ségolène Royal émettait un jugement plus nuancé face notamment à des «patrons voyous».

Interrogé par i>Télé sur la proposition de loi amnistiant des faits commis lors d'actions syndicales, examinée jeudi par l'Assemblée alors que le gouvernement y est hostile, le Premier secrétaire a commenté: «Il ne doit pas y avoir d'amnistie de violences contre les personnes, contre les policiers, contre les personnels des entreprises, ni de la casse de l'outil de travail.»

«L'époque des amnisties est un peu passée», a-t-il observé. «Il faut le respect de la loi républicaine pour tous et surtout, le dialogue social et pas la violence dans les conflits sociaux», a insisté l'eurodéputé.

Sur France Inter, la présidente de la région Poitou-Charentes a développé un point de vue différent : «Il faudrait que sur des sujets comme ceux-là, il y ait un dialogue plus serein». Pour elle, «effacer les peines auxquelles certains syndicalistes ont été condamnés, il y a des cas où c'est justifié».