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Désir qualifie de «berlusconade» la rébellion de Guaino contre le juge Gentil

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Le député UMP a cité dimanche l’affaire Dreyfus pour illustrer sa rébellion contre le juge Jean-Michel Gentil, dont il conteste avec force un motif de mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le dossier Bettencourt.
Harlem Désir à la Maison de la Chimie le 3 octobre 2012 à Paris. (Photo Sebastien Calvet)
par AFP
publié le 13 mai 2013 à 11h30

Le Premier secrétaire du PS,

Harlem Désir

(Photo AFP), a qualifié lundi de

«berlusconade»

la fronde du député UMP Henri Guaino contre le juge Gentil, tandis que Manuel Valls soulignait qu’un parlementaire devait

«respecter la loi»

.

Sur i>TELE, l'eurodéputé socialiste a commenté: «ce qui se passe est extrêmement grave. Ce n'est plus seulement le problème d'Henri Guaino, c'est plus de cent députés UMP qui signent une pétition contre les juges. C'est une pression inacceptable sur la justice de la part d'un parti qui était encore au gouvernement il y a quelque temps», ce qui «donne froid dans le dos». «Une partie de la droite et l'UMP en particulier a un problème avec l'indépendance de la justice», a accusé le numéro un socialiste. «Je leur demande de cesser de faire pression sur la justice».

«Guaino devrait s'en tenir au principe élémentaire de nos institutions, la séparation des pouvoirs. Là il est en pleine confusion, c'est une sorte de berlusconade», a dit Désir qui faisait allusion aux démêlés de l'ancien président du gouvernement italien avec la justice.

Sur la même chaîne, le ministre de l’Intérieur,

Manuel Valls

(Photo AFP), a commenté :

«Dans ce moment de crise, il faut respecter les règles»