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Décryptage

Affaires Dalongeville et Teulade : Hollande appelé à témoigner

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François Hollande, alors Premier secrétaire du PS, au côté de Gérard Dalongeville, dans le Pas-de-Calais. Hénin-Beaumont, mars 2008. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 14 mai 2013 à 22h06
(mis à jour le 15 mai 2013 à 13h06)

François Hollande est très demandé. Le président de la République est invité à témoigner dans deux affaires pénales en cours : le procès en appel de René Teulade (pape du mutualisme et ancien député suppléant de Hollande en Corrèze), qui s'ouvre aujourd'hui à Paris - mais devrait être reporté - ; et celui en première instance de Gérard Dalongeville, maire PS d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 25 mai à Béthune. Le témoignage de l'ancien dignitaire PS est sollicité. Mais il bute sur son immunité présidentielle.

Sur la forme : il est libre de ne pas y aller

L'article 67 de la Constitution est formel, le Président ne peut être cité à comparaître, comme prévenu ou comme témoin. Pour tenter de «contourner l'obstacle», l'avocat d'adhérents de la Mutuelle de retraite des fonctionnaires (MRFP) autrefois présidée par Teulade, Me Stéphane Bonifassi, lui a envoyé une «invitation à faire une déposition» devant la cour. Histoire de prendre Hollande au mot, qui avait déclamé, lors de son face-à-face avec Nicolas Sarkozy : «Moi, président de la République, j'aurai à cœur de me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat.»