«Petit débat agressif», «venin», «mensonge» : après quelques échanges relativement consensuels, le ton a fini par légèrement monter entre deux des prétendants, Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel. Quasiment le seul accrochage à relever au cours du deuxième débat organisé entre les cinq candidats à la primaire UMP pour les municipales de 2014 à Paris, réunis sur LCI mardi soir - Chenva Tieu, Jean-François Legaret et Franck Margain complètant le plateau.
Sujet du clash : les participants vaincus à la primaire UMP soutiendront-ils, sans conditions, le candidat désigné ? L'engagement doit être partagé par tous, estime Pierre-Yves Bournazel qui a voulu s'assurer du soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet. «Tu n'es pas sûre de m'aider», s'est-il étonné, face aux réponses évasives de la candidate largement favorite, selon un sondage BVA publié le matin même. Accusant Bournazel d'avoir déjà, par le passé, participé à ce genre de «machine à perdre», Kosciusko-Morizet s'est refusée à participer à l'étalage de la «petite cuisine parisienne» qui selon elle n'intéresse pas les électeurs.
Cet incident, suivi de quelques vieux dossiers remis su