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Yalta à l’UMP

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Copé et Fillon sont pour une primaire en vue de 2017.
Jean-François Copé (g), président de l'UMP et François Fillon, ancien Premier ministre. Paris, le 24 avril 2013. (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 14 mai 2013 à 22h34
(mis à jour le 15 mai 2013 à 11h59)

La droite déchirée sauve les apparences. Hier soir, au siège de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon coprésidaient une séance cruciale de la commission chargée de réécrire les statuts du parti. Après un conclave étonnamment bref (quatre-vingt-dix minutes), les deux rivaux sont ressortis côte à côte pour proclamer leur accord sur un projet de statuts qui sera soumis mi-juin à l'approbation des militants. «C'est fini. Tout cela s'est passé dans un climat très constructif», s'est félicité le député-maire de Meaux tandis que l'ancien Premier ministre confirmait que ces nouveaux statuts étaient bien conformes à ses «souhaits».

Conformément à l’armistice qu’ils ont signé le 17 décembre, les protagonistes de la guerre des chefs devaient s’entendre sur les modalités des deux grands rendez-vous de leur famille politique : l’élection du président de l’UMP et l’organisation d’une «primaire ouverte» pour départager les candidats à la présidence de la République.

C'est surtout sur le dernier point que se sont concentrés les derniers débats d'hier soir. En sortant de la réunion, Xavier Bertrand ne cachait pas sa satisfaction : «En quelques mois, nous avons réussi à ancrer le principe de la primaire dans notre mouvement. C'est une véritable révolution.» L'ancien ministre du Travail n'a toutefois pas obtenu que les candidatures à cette primaire puissent être validées par parrainage de militants de base. La majorité des membres de la commission a souhaité que