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Libération

Pouvoir d’achat 2012 : Copé refile un peu vite le mistigri à Hollande

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Jean-François Copé. (Dessin Alain Brillon.)
publié le 16 mai 2013 à 20h26

«Le pouvoir d'achat a fortement reculé du fait de l'augmentation massive des impôts.»
Jean-François Copé hier, dénonçant la responsabilité personnelle de François Hollande dans la dégradation de la situation des Français.

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Fin mars, l'Insee avait établi que l'année 2012 était à marquer d'une pierre noire sur le front du pouvoir d'achat, avec une baisse de 0,4 %, la plus importante depuis trente ans. Mercredi, l'institut statistique a corrigé le tir : c'est pire. La baisse est réévaluée à 0,9 %, et même 1,5 % si on regarde le pouvoir d'achat par unité de consommation, l'indicateur le plus pertinent. L'Institut statistique pointe parmi les causes principales l'envolée du chômage, mais aussi l'augmentation des impôts. En 2012, écrit l'Insee, «les impôts sur le revenu et le patrimoine payés par les ménages accélèrent (+ 10,2 %)». La droite s'est emparée de cette sombre nouvelle pour nourrir son réquisitoire de la première année de mandat de François Hollande. Lors d'une conférence de presse, mercredi, Jean-François Copé a pointé la responsabilité personnelle du président socialiste, affirmant que «le pouvoir d'achat [avait] fortement reculé du fait de l'augmentation massive des impôts». Affirmation reprise dans un communiqué de l'UMP, assénant que la «baisse historique du pouvoir d'achat des Français» trouvait son origine «dans l'augmentation massive des impôts et la suppression des heures s