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Lot-et-Garonne : selon le PS, la menace du FN n'est pas écartée

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Le chef du Parti socialiste dans le Lot-et-Garonne estime, après la décision prise par Jérôme Cahuzac de ne pas se présenter à la législative partielle, qu’une «vraie campagne» restait à mener.
par AFP
publié le 19 mai 2013 à 13h12
(mis à jour le 19 mai 2013 à 16h13)

Le chef du Parti socialiste dans le Lot-et-Garonne a estimé dimanche, après la décision prise par Jérôme Cahuzac de ne pas se présenter à la législative partielle, qu’une «vraie campagne» restait à mener, la «menace du FN» n’étant pas écartée.

«Il y a une campagne à mener. La menace du FN n’est pas écartée», a déclaré dimanche à des journalistes Matthias Fekl, qui est également député de la deuxième circonscription du Lot-et-Garonne.

Il tenait ces propos alors que, selon un sondage commandé par le Parti socialiste, une candidature de Jérôme Cahuzac aurait entraîné l’élimination dès le premier tour du candidat socialiste et un duel entre l’UMP et le Front national au second tour pour cette législative partielle dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne.

Le candidat PS Bernard Barral, qui a donné une conférence de presse à ses côtés à Villeneuve-sur-Lot, a lui assuré qu'il n'était pas «stressé». Il a souligné que dès le début, sans avoir fait campagne, les sondages «disaient que j'étais à égalité avec le FN». «Je serai second au premier tour et premier au second», a-t-il prédit.

Il y a de «vrais chantiers à lancer. Mon rôle demain est de faire que les dossiers arrivent à leur terme (...) développer l'emploi et que la jeunesse trouve sa place». La candidature de Jérôme Cahuzac, «ne pouvait pas aboutir et être utile au Lot-et-Garonne», a encore dit de son côté Matthias Fekl.

«Le seul effet que va avoir cette décision c'est que mainten