Défait aux dernières législatives, financièrement en difficulté - au point de louer à un tiers une partie des locaux qu’il possède -, le Modem compte sur les prochaines élections municipales de 2014 pour se refaire une santé. La formation dirigée par François Bayrou - qui pourrait retenter sa chance à Pau - espère aussi renforcer son implantation locale à l’occasion de ce scrutin intermédiaire. Mais pas question pour autant de changer de stratégie par rapport à 2008.
Des alliances à géométrie variable
A l'union nationale prônée par le président du Modem doit faire écho une stratégie de rassemblement le plus large possible au niveau local. «Notre but est d'essayer de faire vivre des listes portant quelque chose de différent de l'habituelle polarisation droite-gauche», précise Marc Fesneau, secrétaire général d'une formation centriste en quête de personnalités qui «peuvent rassembler et non pas antagoniser». Et d'ajouter : «Nous voulons des listes ouvertes dans tous les sens. Nous ne pouvons pas dire qu'il faut rassembler et rester dans une logique partisane.» Même son de cloche chez Christophe Madrolle, secrétaire général adjoint du Modem : «C'est une élection locale, qui se fait localement, avec des décisions prises localement. Il n'est pas question pour nous de faire de ce scrutin un enjeu national.»
Comme en 2008, le Modem se prépare donc à des alliances à géométrie variable. Avec le Parti socialiste, c