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Libération
Récit

NKM dénonce un sabotage

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La favorite UMP pour Paris s’est attaquée à Guillaume Peltier qui appelait à la sanctionner pour son abstention sur le mariage gay.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre de l'Environnement, candidate à la primaire UMP pour les municipales de 2014. Paris, mai 2011. (Photo Joel Saget. AFP)
publié le 21 mai 2013 à 22h16
(mis à jour le 22 mai 2013 à 15h57)

Ironie de l’histoire : c’est au moment où ses chefs rivaux, Fillon et Copé, prétendent avoir réuni les conditions d’une coexistence pacifique que se révèle, plus crûment que jamais, l’opposition idéologique qui fracture l’UMP. Elle s’incarne dans les figures emblématiques des deux droites : Nathalie Kosciusko-Morizet et Guillaume Peltier, tous deux ex-porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Bobo. La première n'a pas du tout apprécié que le second, militant d'extrême droite jusqu'en 2009 promu vice-président de l'UMP par Jean-François Copé, invite les sympathisants à l'éliminer de l'élection primaire qui désignera, début juin, celui qui disputera à la gauche le fauteuil de maire de Paris. Peltier confie avec gourmandise que «l'héritière» NKM, cette bobo selon lui imprégnée de valeurs de gauche, allait être balayée par la Manif pour tous, ce «mai 1968 de la droite française».

Hier, la députée UMP a convoqué une conférence de presse pour dénoncer «les manipulations» de «groupes extrémistes» qu'elle accuse de «saboter la primaire». «La dernière fois qu'on a appelé à me faire battre, c'était Marine Le Pen», a-t-elle rappelé dans une allusion à sa campagne législative. Guillaume Peltier et ses amis du courant la Droite forte «veulent ma défaite parce qu'ils veulent d