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Libération

Pour les socialistes, tout un pastis

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Le procès Andrieux s’ajoute aux affaires Guérini qui gênent déjà le PS à Marseille.
Sylvie Andrieux, députée socialiste des quartiers Nord de Marseille, jugée pour détournement de fonds publics. Juin 2012. (Photo Boris Horvat. AFP)
publié le 22 mai 2013 à 22h56
(mis à jour le 23 mai 2013 à 11h55)

Sitôt sa condamnation prononcée, Sylvie Andrieux a annoncé hier que «dans un souci de clarté», elle ne s'impliquerait pas «dans le débat électoral», jusqu'à ce que son innocence «ait été reconnue». Cela soulage (un peu) le Parti socialiste, qui a d'autres épisodes judiciaires compliqués à gérer à Marseille. Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône est toujours Jean-Noël Guérini, mis en examen pour association de malfaiteurs, avec son frère, au cœur d'une enquête tentaculaire qui vise la quasi-totalité des secteurs de compétence de son département. Après la suspension d'une garde à vue pour cause de malaise en avril, il devrait être convoqué directement chez le juge, probablement en juin, et ressortira vraisemblablement avec une nouvelle mise en examen.

Campagne. Il pourrait aussi être jugé en début d'année prochaine pour le licenciement de son collaborateur de cabinet Jean-David Ciot, devenu député un an plus tard, en 2012. La justice soupçonne que le licenciement a servi à garantir les revenus du conseiller, le temps de sa campagne.

Jean-Noël Guérini reste un terrible oursin sous les pieds de la gauche marseillaise. La droite l'a parfaitement compris. Elle ne fait plus rien désormais pour le mettre en difficulté. L'an dernier, pour le vote du budget, elle avait demandé un vote à bulletins secrets, ce qui avait permis à de nombreux socialistes de prendre leurs distances. Cette année, pour le même doss