Christine Lagarde est sortie peu après 21 heures de la Cour de Justice de la République à Paris, après une longue audition jeudi qui devrait reprendre vendredi dans l’affaire de l’arbitrage privé concernant la vente d’Adidas dont a bénéficié Bernard Tapie.
«A demain !», a en effet déclaré aux journalistes l'ancienne ministre de l'Economie, désormais patronne du FMI, sortie de la Cour de Justice de la République (CJR) tout aussi souriante qu'à son arrivée douze heures plus tôt.
La patronne du FMI pourrait être placée sous le statut de témoin assisté, ou mise en examen pour «complicité de faux et de détournement de fonds publics».
Forte de «la confiance» du FMI, des autorités françaises et de ses amis politiques, elle est venue justifier le recours, plus qu'à la justice, à un tribunal arbitral privé qui octroya 400 millions d'euros avec les intérêts à Bernard Tapie en 2008, et le choix de renoncer à tout recours contre cet arbitrage.
Le 7 juillet 2008, ce tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR), organisme public ges