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Libération
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Christine Lagarde devant la Cour de justice de la République

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La directrice du FMI doit expliquer pourquoi le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais au sujet de la vente d'Adidas avait été réglé par un tribunal arbitral.
La directrice du FMI, Christine Lagarde, arrive à la Cour de justice de la République, à Paris ,le 23 mai 2013 (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
par AFP
publié le 23 mai 2013 à 9h02
(mis à jour le 23 mai 2013 à 10h22)

L’ex-ministre de l’Economie Christine Lagarde s’est rendue jeudi matin à la Cour de justice de la République (CJR) pour défendre sa décision de recourir en 2007 à un arbitrage privé et coûteux pour régler le contentieux avec Bernard Tapie sur la vente d’Adidas. Souriante, l’ex-ministre de l’Economie de 2007 jusqu’à sa nomination au FMI en 2011 a salué la trentaine de journalistes qui l’attendaient derrière des barrières.

Christine Lagarde, forte de «la confiance» des autorités françaises, est convoquée devant les magistrats de la CJR pour justifier le recours à un tribunal arbitral qui octroya 285 millions d'euros à Bernard Tapie (400 millions avec les intérêts). Son audition pourrait se poursuivre jusqu'à vendredi et elle risque une mise en examen pour «complicité de faux et de détournement de fonds publics».

Pour autant, «Mme Lagarde conserve toute la confiance des autorités françaises et la mienne», a déclaré mercredi le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici. De son côté, le FMI avait diffusé fin mars un communiqué dans lequel son conseil d'administration réitérait sa «confiance» dans les capacités de sa directrice générale à assumer «efficacement ses fonctions», quelques jours après la perquisition de son domicile.

Pierre Moscovici a par ailleurs annoncé mercredi que Bercy envisageait de déposer ultérieurement