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Libération

L’ombre de Sarkozy plane sur l’arbitrage Tapie

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A droite, on estime que Christine Lagarde n’aurait fait que suivre les choix de l’ancien président.
publié le 24 mai 2013 à 22h46

Si Christine Lagarde a favorisé et validé l'arbitrage qui a enrichi Bernard Tapie, c'est qu'elle n'avait pas d'autre choix. A droite, personne n'a de doutes sur ce point. «Elle n'a fait que reprendre un dossier initié et piloté par l'Elysée», assure un familier du Château dans les années 2007 à 2009. Nicolas Sarkozy a confié le pilotage de cette affaire à ses plus proches collaborateurs : son secrétaire général, Claude Guéant, et son secrétaire général adjoint, François Pérol, les deux principaux interlocuteurs de Tapie, avec le directeur de cabinet de la ministre des Finances, Stéphane Richard.

Série. L'actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMI) a beau tout prendre sur elle - «Je n'agissais pas sur instruction mais sur la base de mon appréciation» -, cette affaire est donc d'abord une affaire Sarkozy. Une de plus, est-on tenté de dire, qui complète une belle série de soucis judiciaires. L'ancien chef de l'Etat est potentiellement impliqué dans au moins quatre autres dossiers. L'affaire Bettencourt, qui lui a valu une retentissante mise en examen pour «abus de faiblesse». L'affaire Karachi et un possible financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, Sarkozy étant son porte-parole. L'instruction sur les sondages passés sans appel d'offres entre l'Elysée et des sociétés dirigées par des proches de Nicolas Sarkozy. Et, enfin, l'enquête préliminaire sur l'éventuel fina