Jean-François Legaret, un des rivaux de Nathalie Kosciusko-Morizet dans la course à l’investiture UMP pour les municipales à Paris, a affirmé dimanche qu’il serait «très attentif» au déroulement du scrutin électronique afin d'«évacuer ces suspicions de fraude», les instances parisiennes du parti se voulant de leur côté rassurantes. Dans un entretien au Parisien dimanche, le maire UMP du Ier arrondissement de la capitale revient sur cette prolongation décidée le 20 mai par la fédération UMP de Paris face à la faible mobilisation. La date butoir pour s’inscrire comme participant à la primaire, initialement fixée au 28 mai, a été repoussée de cinq jours, jusqu’au dernier jour du vote électronique prévu du 31 mai au 3 juin.
«Pouvoir s’inscrire alors que le scrutin est déjà ouvert, ce n’est pas conforme aux principes généraux du droit électoral, c’est même inédit», déclare Jean-François Legaret, en rappelant qu’il était opposé à ce changement des règles du jeu «en cours de partie». Questionné sur une possible influence sur le résultat du vote, il répond: «Je vais être très attentif au déroulement de ce scrutin et m’entourer de toutes les précautions qui permettront d’évacuer ces suspicions de fraude». «Car, enchaîne-t-il, si on devait constater une augmentation très importante du nombre d’inscrits pendant le déroulement du scrutin, ça soulèverait inévitablement des interrogations». «Après le climat qui a été créé au moment de la guerre Fillon-Copé pour la présidence de l’UMP (fin