Harlem Désir, premier secrétaire du PS, s'en est pris lundi avec virulence au président de l'UMP Jean-François Copé qu'il a accusé d'«irresponsabilité» vis-à-vis de l'extrême droite, ce qui, selon lui, en fait «un problème, y compris dans son camp».
A lire aussi : Copé, récupérateur à gros sabots
Sur Radio Classique et Public Sénat, l'eurodéputé a lancé : «je demande à l'UMP de cesser de cautionner des groupuscules d'extrême droite qui s'étaient tous donné rendez-vous» à la Manif pour tous la veille à Paris. «La droite est aujourd'hui buissonnisée» a-t-il assuré, en allusion à l'essayiste et journaliste Patrick Buisson, accusé d'avoir droitisé notamment la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Elle est, aux yeux du numéro un socialiste, «totalement divisée entre une droite extrémisée qui n'hésite plus à défiler avec l'extrême droite» et «une droite un peu lâche, mal à l'aise», qui «n'a pas appelé à manifester et qui n'a pas le courage de contrer la stratégie de M. Copé». «J'ai mis en alerte depuis plusieurs mois contre cette levée des digues entre la droite et l'extrême droite» a relevé M. Désir.
Des passerelles vers l'extrême droite
Pour lui, le député-maire de Meaux est «le premier des présidents de l'UMP, de sa famille politique, à avoir accepté de défiler au coude à coude avec l'extrême droite à plusieurs reprises, à