Menu
Libération
Récit

Le mariage pour tous, arbitre de la primaire parisienne de l'UMP ?

Article réservé aux abonnés
Le sujet est un des points de clivage entre les quatre candidats, qui débattaient ce soir à la télévision.
Le conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, candidat à la primaire UMP pour Paris, le 17 janvier 2013. (Photo Lionel Bonaventure.AFP)
publié le 27 mai 2013 à 19h07

Le débat télévisé qui opposait ce lundi soir les candidats à l'investiture UMP pour les municipales parisiennes n'a pas échappé, dès son ouverture, au sujet du mariage pour tous. Pendant une bonne dizaine de minutes. Nathalie Kosciusko-Morizet et son challenger Pierre-Yves Bournazel se sont livrés à une passe d'arme, la première estimant que le second avait «changé d'avis» sur le sujet.

L'élu du XVIIIe reproche de son côté à la favorite de s'être abstenue lors du vote de la loi à l'Assemblée nationale. Jean-François Legaret est quant à lui resté sur une opposition ferme face à la loi Taubira, tout comme Franck Margain, plaidant  pour la «supériorité de la conscience».

Pourtant, lundi matin encore, Nathalie Kosciusko-Morizet (photo AFP), favorite d'une campagne qui tarde à décoller - à quelques jours du vote, seulement la moitié des 30 000 électeurs attendus sont inscrits pour choisir leur candidat - avait tenté de dissocier le débat des primaire au sujet du mariage pour tous.

Interrogée sur France Info, au lendemain du défilé des anti,

:

«Ne vous trompez pas d’enjeu à l’occasion des primaires puisque certains ont essayé d’instrumentaliser ce sujet. Ne vous trompez pas d’adversaire. La question aujourd’hui pour les primaires à Paris, c’est qui peut le mieux sortir la droite et le centre de la spirale de l’échec et faire b