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Récit

UMP : Copé président jusqu’à fin 2015

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Droite. Les militants seront consultés lors d’un «congrès vituel», fin juin, pour apaiser les tensions.
Fillon et Copé en 2012. (Photo Laurent Troude. )
publié le 27 mai 2013 à 22h16

Très laborieusement, les leaders concurrents d’une droite sans tête fixent les conditions de leur coexistence pacifique. Six mois après son élection contestée à la tête de l’UMP, Jean-François Copé a entamé hier avec François Fillon le dernier round de leurs interminables négociations.

Course. L'essentiel avait été bouclé le 14 mai, avec la signature d'un accord sur les nouveaux statuts de l'UMP. Il fixait notamment l'organisation de la «primaire ouverte» qui permettra, en 2016, la désignation du candidat de la droite à l'élection présidentielle. C'était, pour l'ancien Premier ministre, le point le plus important. Celui qui garantissait une compétition équitable dans la course au leadership, y compris en cas de retour de Nicolas Sarkozy. Restait pendante la question de la gouvernance du parti. Fallait-il maintenir l'organisation d'une nouvelle élection en septembre ? En décembre, Fillon en avait fait une question de morale et d'honneur. L'élection de Copé ayant été «malhonnête», il fallait refaire cette élection, faute de quoi la scission de l'UMP devenait inévitable. Copé avait dû céder.

Mais hier, Fillon a admis que ce revote n'était plus nécessaire. Et que donc, le président contesté Jean-François Copé pourrait rester en place jusqu'à la fin de son mandat de trois ans, en novembre 2015. Après un tête-à-tête à l'Assemblée nationale, les deux rivaux se sont également mis d'accord sur le principe d'une consultation des militants U