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Mairie de Paris : deux candidates sur le pont

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Alors que la candidate du PS tenait hier son premier meeting, sa rivale à droite doit encore affronter une primaire tumultueuse.
publié le 28 mai 2013 à 22h16

L’une a tenu son premier meeting de campagne, hier soir au Bataclan. L’autre se débat dans une primaire UMP délétère au résultat encore incertain. Le 3 juin, ou au plus tard le 10 si un deuxième tour de la primaire était finalement nécessaire, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet se retrouveront sur la même ligne, déterminées à devenir la première femme maire de Paris. Et à succéder à Bertrand Delanoë, qui termine deux mandats avec un indice de satisfaction de 60%.

Chacune devra faire avec son héritage. Pour la première adjointe, Anne Hidalgo, qui s'inscrit dans la continuité, il s'agira de se défaire de son dossard de seconde, de produire un programme à la hauteur de celui de son prédécesseur, et de trouver sa propre voie. Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne porte-parole du candidat Sarkozy, devra, elle, adapter la sienne pour séduire les Parisiens. Sa première tentative - s'abstenir lors du vote sur le mariage pour tous à l'Assemblée - a montré la difficulté de l'exercice. Droite dure d'un côté, droite indifférente de l'autre, cela n'a fait que compliquer une primaire qui devait donner du souffle pour «la reconquête de la capitale». Un chemin de croix qui passe par le gain de trois arrondissements. En deux mois, le capital de sympathie de NKM est entamé, et la voici fragile face aux complexes et souterraines manœuvres de la droite parisienne, experte ès défaite depuis une décennie. La même difficulté risque de se reproduire quand il s'agira d'aborder un autr