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Libération

La primaire UMP  de Paris vire au fiasco

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Urne . Appel à la suspension de la consultation, bugs informatiques… l’issue du vote devient incertaine.
publié le 1er juin 2013 à 3h06

Aécouter Jean-Pierre Raffarin, nouveau «sage» de l'UMP, la primaire, «cette idée un peu socialiste», n'est pas dans la culture de la droite. Celle de Paris, qui a débuté vendredi et se terminera lundi soir, lui donne raison. Les bugs, politiques et informatiques, s'accumulent, rendant de plus en plus incertaine l'issue de cette première primaire ouverte de droite. Qui s'est transformée au fil de la journée en un immense désordre, à tel point que le président du parti, Jean-François Copé, a du appeler les candidats «à faire preuve de modération et de sang-froid».

Panique. Premier avatar, la panne technique. Vendredi matin, c'est l'affolement devant les écrans. Si on est équipé d'un Mac, d'un iPad ou d'un iPhone, impossible de voter, et même de s'inscrire, comme chaque électeur parisien peut le faire jusqu'à lundi. Et ceux qui possèdent un PC doivent avoir téléchargé la dernière version du logiciel Java. Le corps électoral, 18 500 inscrits jeudi soir, déjà maigre et loin d'atteindre la totalité des 30 000 adhérents parisiens de l'UMP, risque de fondre encore davantage.

Dans la matinée, le journal Metro rapportait qu'il était possible de voter plusieurs fois. La panique gagnait alors les QG des quatre candidats. Chacun en appelait au Conseil supérieur des primaires (CSP) de l'UMP. Nathalie Kosciusko-Morizet, pour dénoncer «cette situation qui va priver de la possibilité de voter de nombreux inscrits». Et Pi