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Libération
Récit

Primaire : l’UMP n’en a pas fini

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Après les accusations d’irrégularités et le rappel à l’ordre des candidats, le parti craint les recours.
Les candidats lors du dépôt de candidature le 9 avril. (Photo Albert FACELLY)
publié le 2 juin 2013 à 22h16
(mis à jour le 3 juin 2013 à 11h57)

Silence ! Sans le rappel à l'ordre du président de l'UMP, la primaire parisienne prenait l'eau. Samedi, le Conseil supérieur des primaires (CSP) venait de réunir en urgence les candidats, au siège de la fédération UMP de Paris. Trois sur quatre étaient présents, Nathalie Kosciusko-Morizet s'étant fait représenter par son directeur de campagne «comme à son habitude dans ce genre de réunion», précise un collaborateur. Pierre-Yves Bournazel, le trublion surnommé «PYB», était une pile électrique. Jean-François Legaret, «glissait sur un petit nuage», selon un observateur : «Il voit ses chances d'arriver second se rapprocher.» Quant à Franck Margain, le candidat pro-Boutin, il semblait un peu «hors-jeu».

Fraudes. Chacun a exprimé ses doléances, à commencer par «PYB», qui rêve de se faire des initiales à la NKM grâce cette primaire et a, comme vendredi soir, réclamé la suspension du vote. Le jeune élu du XVIIIe, qui vit son baptême du feu médiatique, a dénoncé les irrégularités, voire les fraudes, qui ont entaché le scrutin dès l'ouverture, vendredi matin. «Aucun d'entre nous n'aura l'autorité ni la légitimité pour affronter la majorité sortante en 2014»… «Il faut suspendre le processus d'un vote publiquement ridiculisé»… Le conseiller de NKM a tenté de minimiser l'affaire, et Jean-François Legaret a simplement jeté une pincée de sel, réclamant d'annuler les inscriptions autorisée