«Les meilleurs projets commencent par des histoires d'amitié ! Un jour, au lieu de se retrouver pour boire des coups, nous avons œuvré afin de mutualiser nos compétences. Librest est né, mais surtout Librest.com, c'est-à-dire le répertoriage et la mise en commun de nos stocks. Selon moi, la demande doit supplanter le reste. Le client est roi, et moi, je détrône Amazon de son seul atout, l'efficacité, si en 24 heures je peux lui trouver son livre grâce à nos stocks mutualisés.
«Soit on gémit, soit on passe à l’action. Moi, je joue la carte commerciale à fond. Si on perd des clients, c’est à cause de notre lenteur. Librest.com a remédié à cela. Les gens ne préfèrent pas Amazon, ils l’utilisent parce que la réponse à leur demande est quasi immédiate. Au contraire, les Parisiens favorisent le rapport personnel et local de la librairie, d’où, encore une fois, notre succès, qui prouve qu’Internet a une vraie vocation locale.
«J’espère encore surpasser nos compétences actuelles par la mise en place d’un algorithme dont le modèle d’inspiration serait la Net économie, mais dont l’atout majeur, le caractère humain et l’attention que nous portons aux préférences littéraires de nos clients, révolutionnerait la froideur des statistiques publicitaires d’Internet. Ainsi, je pourrais prévenir un client sur une avant-parution qu’il serait susceptible d’apprécier.
«Non, non et non, la librairie ne crèvera pas. Les choses ne se font pas toutes seules, c'est t