D’image des quatre candidats découvrant en direct les résultats, il n’y a pas eu. Après que la fédération UMP de Paris a convoqué la presse, mercredi dernier, pour annoncer qu’il avait été remis à chacun des candidats une clef électronique et que si une seule manquait, les résultats ne pourraient être rendus publics, on s’attendait à une séquence de télévision digne du meilleur des Fort Boyard.
Finalement, c'est sobrement que le superviseur des primaires Antoine Rufenacht et le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, ont annoncé les résultats du premier - et dernier - tour. Nathalie Kosciusko-Morizet l'a emporté dès le premier tour, avec 58,16% des bulletins exprimés. «Tout a été mis en oeuvre pour que ces primaires puissent donner des résultats légitimes», s'échine à convaincre Philippe Goujon, après les mises en cause de la validité du scrutin ces derniers jours.
Vers 18h45, alors que les journalistes - une quinzaine de cameras, micros, et autant d'appareils photos - patientaient devant le Musée social, rue Las Cases, dans le VIIe arrondissement de Paris, la tension est palpable. Quelques Jeunes Pop tentent d'entrer dans la salle. On leur oppose une fin de non recevoir - «c'est seulement la presse et les délégations !». «On se fait recaler, comme en boîte», rigole, vaguement dépitée, une jeune fille en tailleur.
«L’avenir, c’est devant !»
Après l'annonce des résultats, Pierre-Yves Bournazel, qui avec ses 10,75% arrive troisième, largement derrière Jean-François Legar