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Dans l’Hérault, trois socialistes se disputent le trône de Frêche

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Le compte à rebours est enclenché. Si les trois prétendants socialistes à la mairie de Montpellier n’ont pas trouvé d’accord d’ici au 19 juin pour désigner leur chef de file, une primaire citoyenne sera organisée.
publié le 5 juin 2013 à 20h46
(mis à jour le 6 juin 2013 à 11h14)

Le compte à rebours est enclenché. Si les trois prétendants socialistes à la mairie de Montpellier n'ont pas trouvé d'accord d'ici au 19 juin pour désigner leur chef de file, une primaire citoyenne sera organisée. Solférino s'apprête donc à faire de cette ville acquise à la gauche une exception. Le parti avait jusque-là indiqué vouloir réserver ce mode de désignation aux seules villes où le maire sortant n'était pas PS, afin de créer une dynamique «de conquête». Mais Montpellier est un pur casse-tête : depuis la mort de l'omnipotent Georges Frêche, ses héritiers se disputent avec férocité les morceaux de sa dépouille politique.

Tous étaient donc réunis hier à Paris, au siège du PS, pour un énième tour de table. Les participants sont tombés d’accord sur la nécessité d’obtenir… un accord. Mais chacun reste inflexible sur ses conditions. Arguant de sa qualité de maire sortante et de son bilan, Hélène Mandroux, qui s’active ces temps-ci mais reste très contestée au sein de sa propre majorité, a réclamé une désignation nationale. Elle ne veut ni vote des militants (si ce n’est pour la ratifier) ni primaire ouverte. Président de l’agglomération depuis le décès de Frêche, Jean-Pierre Moure a, lui, expliqué que son choix allait à la primaire militante mais qu’il accepterait un vote ouvert à tous. Fort du soutien de la plupart des grands élus, des milieux économiques et sportifs, il se sait majoritaire au sein de la fédération PS. Et affirme être légitime pour diriger la vill