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Libération
Reportage

Najat Vallaud-Belkacem s'essaye à la pédagogie par webcam

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La porte-parole du gouvernement a tenu, jeudi soir, son premier «porte-parolat numérique». L’idée : échanger «spontanément» avec des internautes sur la politique du gouvernement.
Capture d'écran du premier porte-parolat numérique, le 6 juin 2013, avec Najat Vallaud-Belkacem. (Photo DR)
publié le 7 juin 2013 à 13h13

La «hantise» de Najat Vallaud-Belkacem, c'était le bug. Qu'une connexion rame ou saute, que les micros fonctionnent mal, que l'image vidéo se fige... de quoi faire planter la première expérience, largement saluée sur les réseaux sociaux, de «porte-parolat numérique», où la ministre répond, en direct et sans filet, aux questions des internautes.

Huit citoyen(ne)s avaient été sélectionnés et ont pu poser, via leur webcam, une à deux questions à la représentante du gouvernement, depuis La Réunion, Paris, Besançon, la Guadeloupe ou encore Drancy. Sur Twitter, avec le hashtag #ppnum, les internautes pouvaient également s'exprimer. Pas de censure, assure-t-on dans son équipe, seuls les objets des questions étaient connus à l'avance. Avec pour unique consigne de respecter le thème : l'emploi. Un sujet d'autant plus symbolique que les réformes de société ont parfois, pour l'opinion, évincé l'action du gouvernement socialiste dans ce domaine.

Tel Paul, qui depuis Houilles (Yvelines), a interpellé la ministre sur l’engagement du gouvernement sur le

mariage pour tous et la

«théorie du genre»

. L’