Menu
Libération
Reportage

«Olando» travaille à «l'amitié solide» avec le Japon

Article réservé aux abonnés
Du palais impérial à la Diète japonaise, François Hollande poursuit une visite où il a signé un «partenariat d'exception».
François Hollande après son discours devant la Diète japonaise, vendredi. (Photo Issei Kato. Reuters)
publié le 7 juin 2013 à 16h20

S'il n'y avait ces petites libellules qui s'échappent de bosquets taillés au cordeau en tourbillonnant, tout serait absolument maîtrisé devant le palais impérial japonais qui attend François Hollande. Des écoliers dûment munis de petits drapeaux, qu'ils font frou-frouter sur commande ou dès qu'un moteur ronronne dans les parages, au tapis rouge qui trace un triangle isocèle parfait sur l'esplanade. C'est la première fois depuis dix-sept ans qu'un président français a les honneurs d'une visite d'Etat dans l'archipel. L'empereur Akihito et son épouse Michiko, aux visages doux toujours souriants, l'accueillent sur le perron du palais. Quelques mots sont échangés en français, les têtes s'inclinent avec déférence. Après le passage en revue d'une fanfare militaire, tout le monde disparaît derrière les panneaux de bois et de papier qui forment les murs à l'intérieur. Dedans, «les volumes sont incroyables, le jardin c'est la perfection sur terre», raconte encore baba le ministre de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, qui a été présenté à l'empereur comme le reste de la délégation française. Chacun a eu droit à un mot en français de leurs altesses.

«On ne fait pas une visite feu d’artifices»

Après avoir salué l'héritier d'un trône millénaire, le chef de l'Etat français plonge dans le futur, serrant la louche de robots humanoïdes lors d'une présentation d'innovations technologiques. La France est cinquième puissance mondiale en matière de recherche mais seulement 15e pour l'innovation. «Notre problème, co