Michel Havard, candidat à la primaire UMP pour les élections municipales de 2014 à Lyon, a eu raison de croire en ses chances. Au terme d’une semaine pleine de rebondissements, il a remporté ce dimanche le deuxième tour de la primaire, devant son adversaire, le député et ancien magistrat, Georges Fenech. Une gifle pour ce dernier, mais également pour Jean-François Copé.
Dimanche dernier, jour du premier tour de la primaire, les choses avaient bien commencé pour Havard puisqu’il avait battu Fenech – et les trois autres candidats - par 40% contre 35%.
Le lendemain, patatras, les trois vaincus dont Emmanuel Hamelin, ancien député, et Nora Berra, ex-secrétaire d’état de Nicolas Sarkozy, annoncent leur ralliement à Fenech. Tous deux affichent pourtant un positionnement centriste qui les rapproche de Havard plutôt que de Fenech. Jeudi, repatatras, Michel Noir, ancien maire de Lyon et ancien ministre de Jacques Chirac, sort de sa retraite politique pour soutenir ce même Fenech.
Dans les débats l'opposant à son adversaire, Fenech montre les dents, évoquant «le vide sidéral de la droite lyonnaise». Et rappelant qu'il n'a, lui, «aucune responsabilité dans tous les échecs de droite lyonnaise depuis 2001(date de la première élection de Gérard Collomb à la mairie de Lyon».
«L’adversaire, c’est quand même Gérard Collomb»
Michel Havard ayant été battu aux dernières législatives, la direction de l’UMP juge-t-elle qu’il n’est pas capable de battre Gérard Collomb ? Ou Copé soutient-il Fenech qui l’un de ses proches contre le