Suite à la publication d'un article du Télégramme sur les failles concernant la protection de la base des sous-marins lanceurs de missiles nucléaires, le ministère de la Défense a annoncé, hier, l'ouverture d'une «enquête approfondie» sur le sujet.
Que dit l’enquête du Télégramme ?
Menée durant «plusieurs mois», explique le quotidien basé à Brest, cette enquête sur la sécurité de l'Ile Longue (Finistère) évoque un manque de précautions élémentaires. Cette base, qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), fleuron de la force de dissuasion française, est protégée par une centaine de gendarmes maritimes et plus de 200 fusiliers marins (commandos). Mais, selon le journal, les badges autorisant l'accès au site seraient faciles à reproduire, et ne permettraient pas de contrôler convenablement les allées et venues. La base manquerait également d'un scanner pour contrôler de manière approfondie les véhicules qui pénètrent sur le site en rade de Brest. Enfin, l'Ile Longue ne dispose pas de batteries antimissiles permettant de déjouer une éventuelle attaque terroriste.
Comment a réagi le ministère de la Défense ?
Quelques heures après la publication de l'enquête du Télégramme, le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, a assuré que la «sécurité de notre dissuasion» nucléaire n'était «pas en défaut». «La partie évoquée dans la presse c