La droite parisienne est vent debout contre le redécoupage électoral proposé par le ministère de l'Intérieur dans la capitale et qui fait l'objet d'un projet de loi. En réponse à la décision du Conseil constitutionnel ( Libération du 29 mai), les services de Manuel Valls proposent une nouvelle répartition des conseillers d'arrondissement au motif que l'ancienne carte électorale, qui date de 1975, est rendue obsolète par l'évolution démographique. Certains arrondissements, pour la plupart à droite, seraient aujourd'hui surreprésentés au détriment d'autres, plus peuplés.
Des parlementaires UMP et UDI, qui avaient saisi le Conseil constitutionnel, s'étaient réjouis quand les Sages, mi-mai, avaient censuré l'article 30 de la loi du 17 avril, qui prévoyait une nouvelle répartition des 163 conseillers de Paris au nom «du principe d'égalité». Le rééquilibrage proposé par le gouvernement retirait un siège aux VIIe, XVIe et XVIIe arrondissements (à droite) et en ajoutait aux Xe, XIXe et XXe (à gauche).
Son projet censuré, le ministère de l’Intérieur a élaboré fissa un nouveau découpage. Une proposition de loi, déposée par le président de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, devrait être débattue début juillet à l’Assemblée.
Cette fois, les Ier, IIe (dont le maire es