Le maintien à la tête d'Orange de Stéphane Richard, mis en examen mercredi dans l'affaire Tapie, peut se contester, a estimé mercredi la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin. «La question est posée», a déclaré sur RTL la ministre. «Et la réponse devrait être apportée par le conseil d'administration qui se réunira dans les jours prochains. Ce sera en début de semaine prochaine», a-t-elle ajouté.
Mais elle a fait savoir que le sort du patron d'Orange n'avait pas encore été décidé : «Nous sommes en train d'en discuter», a-t-elle seulement indiqué. «La présomption d'innocence vaut vis-à-vis de la personne, ensuite il y a les intérêts de l'entreprise», a-t-elle argumenté, répétant que la position des trois représentants de l'Etat français au conseil d'administration sera dans le seul intérêt de l'entreprise.
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Christian Eckert (PS), rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, a quant à lui estimé jeudi que Stéphane Richard ne pouvait rester à la tête du groupe. «Mon avis est qu'il ne doit pas rester à la tête d'Orange», a déclaré sur LCI le député de