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Interview

«Harlem Désir doit comprendre qu’il a besoin de tout le monde»

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Guillaume Balas, responsable du courant socialiste «Un monde d’avance» revient sur la synthèse sur l'Europe qu'a fini par trouver le Parti socialiste cette nuit.
Guillaume Balas, en 2009. ((Photo Jacques Demarthon. AFP)
publié le 13 juin 2013 à 9h42

La réunion a fini a près de 2 heures du matin. Après une semaines de dramaturgie toute socialiste sur l'Europe, le PS s'est mis d'accord sur un texte commun dans la préparation des européennes, prenant en compte certaines revendications des ailes gauches du parti. Entretien avec Guillaume Balas, responsable du courant socialiste «Un monde d'avance» et proche du ministre Benoît Hamon.

Alors, enfin d’accord?

Après des suspensions et des suspensions de séance, nous sommes arrivés à une synthèse. Outre le communiqué de presse, nous avons convenu d'un texte, en 14 points, à l'adresse de nos camarades européens et rappelant les revendications du PS français. Et pour le texte principal, les amendements votés par les militants ont été pris en compte.

Par exemple?

Avec la «révision» du pacte de stabilité budgétaire, nous insistons pour que son application colle avec des politiques économiques contracycliques, qu’il soit adapté dans le temps et que ne soient pas remis en cause les investissements d’avenir.

Et vos revendications sur le traité de libre échange UE-Etats unis?

On nous explique que le PS ne peut prendre une position différente du président de la République qui est obligé juridiquement d’accepter les négociations... Soit. On ne veut pas déstabiliser François Hollande. Cependant, les socialistes insistent