L'homme d'affaires Benoît Bartherotte (ici en août 2007, photo AFP) a expliqué que sa description d'un Bernard Tapie lançant «Ca y est : j'ai les sous» le soir de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 était «une interprétation», tout en se disant convaincu qu'il «comptait bien» à l'époque obtenir un arbitrage dans ses démêlés avec le Crédit lyonnais.
Dans l'entretien paru jeudi dans Sud Ouest, Benoît Bartherotte affirme : «En 2007, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy, on l'a tous vu exulter : "ça y est, j'ai les sous !"» Bernard Tapie s'est montré scandalisé par cette phrase, affirmant à l'AFP : «Ce type dit n'importe quoi sur moi». «Le soir de l'élection de Sarkozy, j'étais chez moi, avec mes parents, mes enfants, et sauf si ce monsieur était caché dans un placard à balais, je ne vois pas comment il a pu entendre ce que je disais ce soir-là.»
Sur plusieurs médias jeudi matin, Bartherotte a confirmé qu'il n'était pas avec Bernard Tapie ce soir-là. Mais «quand il a fait le tour des plateaux de télévision en exultant, on comprenait "ça y est, j'ai les sous", il est évident qu'il avait fait élire Sarkozy et qu'il estimait qu'on lui devait un renvoi d'ascenseur», a-t-il affirmé sur BFMTV, ajoutant: «Mon propos est imagé mais il est extrêmement clair, c'est l'interprétation de quelqu'un qui connaît bien son sujet».
Pour Benoît Bartherotte, Bernard Tapie «comptait bien» sur une décision d'