Plusieurs personnalités social-démocrates et socialistes européennes ont sonné la mobilisation samedi à Paris, autour de Harlem Désir, pour «rompre avec les politiques d'austérité» des «conservateurs» qui ne font à leurs yeux qu'épuiser les peuples, et prôné la relance, à quelques jours du prochain sommet de l'UE.
Le journaliste de Libé
[ Lilian Alemagna ]
était présent. Il tweete ici une déclaration d'Antonio Jose Seguro, le patron du PS portugais.
Ce «Forum des progressistes européens» se voulait aussi l’occasion pour ces responsables de se concerter en vue des élections au Parlement de Strasbourg, en mai 2014, et de dégager les grands axes de leur campagne.
«Il faut mettre un terme à la politique d'austérité qui n'a rien réglé. Aucun pays au monde n'a pu réduire ses dettes en s'appauvrissant», a lancé Antonio José Seguro, le secrétaire général du PS portugais, en soulignant, avec des représentants italien, espagnol, grec, les «grands sacrifices» déployés par les pays pour réduire les déficits publics sans que la situation, ont-ils accusé, ne s'améliore pour autant.
La réunion de Paris est «un sommet de l'alternative face à l'échec des politiques qui ont été conduites ces dernières années sous l'égide des gouvernements conservateurs et de la majorité de droite au sein de la Commission européenne, et qui ont été incapables d'apporter une réponse à la crise», a accusé le premier secrétaire du PS français, Harlem Désir.
«Nous considérons, a-t-il ajouté,