En cette époque de l'année propice aux cousinades, l'Union des démocrates et indépendants (UDI) réunissait ses ouailles, pour la réunion du «Parlement» du parti, composé de conseillers nationaux et délégués régionaux venus de toute la France. 1 300 inscrits - l'UDI en annoncera finalement 1 600, invités compris - se pressaient donc au CNIT de la Défense, pour un premier Conseil sur le thème de l'économie, et intitulé «Changer vraiment pour retrouver la croissance».
«Bayrou, il est tout seul donc il s’engueule avec lui-même»
Eclairage violet - couleur de l’UDI-, horloge annonçant le décompte du temps de parole, petite musique type «jeu télévisé» pour annoncer la fin des interventions, l’ambiance se veut moins sobre qu’au Palais Bourbon.
Sur la scène sont assis les intervenants des questions d'actualité et de l'échange «Pour une France attractive». Hervé Morin, président du Conseil national, n'hésite pas à donner aux uns et aux autres la parole en les présentant comme «le/la futur(e) maire» de Nevers, Saint-Omer, etc. L'assemblée rigole, les compliments sont toujours de mise dans une réunion de famille.
«Réunion de famille», le mot est d'Hervé Morin, qui en a filé la métaphore dans son discours de clôture de la matinée : «Comme c'est l'époque du mariage pour tous, je voudrais d'abord donner des nouvelles du notre, je veux dire celui que nous avons célébré il y a presque un an entre toutes nos chapelles». Et de tacler les disputes internes des autres partis, et en particulier le leader d