Assis derrière son bureau, le socialiste Christophe Masse jubilait hier matin. Il se disait «impatient, excité», au moment d'annoncer sa candidature à la primaire municipale marseillaise. Avec lui, cela fait dix postulants, c'est beaucoup. Trop sans doute pour que l'électorat s'y retrouve.
«Droit divin». Masse compte bien être de ceux qui restent. Député de 2002 à 2007, vice-président du conseil général et conseiller municipal, il représente la quatrième génération Masse à Marseille, où l'arrière-grand-père était adjoint dès 1935. Il refuse l'idée d'une dynastie municipale : «Mes défaites (aux législatives de 2007 et de 2012) prouvent que mes mandats ne sont pas de droit divin», répond-il. En lançant sa candidature, il risque d'essuyer quelques critiques car il s'était fait élire voilà quatre mois à la tête du groupe PS (et Modem) de la ville, en débarquant son prédécesseur, Patrick Mennucci - entre autres parce qu'il était candidat à la primaire. Depuis, Masse a participé aux préparatifs de cette dernière et aux meetings de ses camarades en tant que président du groupe. Pour annoncer ensuite qu'il se présente. «Mais à cette seconde, dit-il, je remettrai mon mandat entre les mains de mes collègues.» Pour lui, sa candidature peut aider à resserrer les liens après le 20 octobre 2013, dernier jour du scrutin de la primaire, qu'il gagne ou qu'il perde. Il s'estime plutôt reconnu comme un élu de consensus, q