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Deux jours après la défaite, le début d'autocritique de certains socialistes

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Des élus PS préfèreraient que le parti se remette un peu en cause après la défaite à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, plutôt que de faire porter le chapeau aux écologistes.
publié le 18 juin 2013 à 19h56

Finalement, les nuits peuvent porter conseil à certains socialistes... Lundi, de nombreux dirigeants du PS tentaient timidement d'éteindre l'incendie allumé par Harlem Désir et Bruno Le Roux. Leur premier secrétaire et le chef des députés avaient rendu la «division» ou la «désunion» de la gauche responsables de l'élimination dimanche soir du candidat PS dès le premier tour de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Visés: les écologistes et leur petit 2,78%...

Mardi, ces mêmes responsables socialistes sont tombés à bras raccourcis sur les deux dirigeants. La position fleurant bons les excuses du 21 avril 2002: «incompréhensible», «simpliste», «aucun sens»... «Les liens avec les partis alliés, l'union, c'est quand même un truc de premier secrétaire», peste un parlementaire. «Le problème c'est qu'Harlem a mis aux relations extérieures quelqu'un qui veut faire la peau aux communistes dans son département», ajoute un autre dans les couloirs de l'Assemblée. Comme d'autres de ses camarades, il s'interroge sur la pertinence d'avoir nommé Luc Carvounas, premier fédéral du Val-de-Marne et proche de Manuel Valls, comme agent de liaison entre roses, rouges et  verts. Surtout quand le sénateur  expédie ses communiqués pour taper sur des communistes et écologistes de plus en plus indisciplinés...

«Equation personnelle»

«Les Verts n'ont rien à voir là-dedans, la preuve leur score», balance un pilier du groupe PS à l'Assemblée. Une ana