Des citoyens qui prendraient part à la création d'un programme, l'idée a comme un air de déjà-vu. Pour conquérir Paris, Anne Hidalgo a décidé de s'en remettre à ses habitants. Son Désir d'Avenir à elle s'appelle Oser Paris. L'association, présidée par son codirecteur de campagne, Jean-Louis Missika, a travaillé par 19 groupes thématiques depuis l'automne et présentait ses conclusions à l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers, devant quelques centaines de personnes, lundi soir.
«Réenchanter la politique»
Jean-Louis Missika a introduit la «première assemblée générale» en proposant d'«expérimenter cette plongée dans l'océan de propositions», témoignage selon lui d'une «demande de participation, de nouveauté dans le lien social» et d'une envie de «réanchanter la politique».
Sans entrer dans le détail ni fournir de donnée chiffrée, la candidate socialiste à la mairie de Paris a repris à son compte plusieurs des pistes proposées par les groupes de travail, comme la création de maisons de santé, de «social clubs», ou d'un «speakers' corner».
S'exprimant à la fin de la soirée, la candidate a salué la «créativité» et «l'énergie» dont témoignent les quelque 1 000 contributions parvenues à Oser Paris, tout en soulignant qu'il s'agissait non d'un «programme complet» mais d'une «base de propositions». Anne Hidalgo a ainsi proposé de «travailler avec les médecins» pour «mailler (la) ville d'un réseau» de lieux qui viendr