Il a fallu qu'elle le dise clairement. Non, Cécile Duflot ne sera pas candidate à la mairie de Paris en mars. Du moins comme tête de liste des écologistes dans la capitale. La ministre du Logement occupera «la dernière place de la liste dans le XIe arrondissement», là où elle s'est fait élire députée en juin 2012. «Il faut de la clarté. Je ne veux ni flou ni loup, a-t-elle expliqué hier au Nouvel Observateur. Je souhaite que Christophe Najdovski puisse mener sa campagne pour la mairie de Paris les coudées franches. Je le soutiens et serai à ses côtés.»
Il faut dire que son «ni oui ni non» commençait à plomber le début de campagne de Najdovski, élu au terme d'une primaire par les militants parisiens d'Europe Ecologie-les Verts. «Il va pouvoir faire sa campagne sans qu'on lui demande en permanence s'il ne chauffe pas la place pour Cécile», se félicite Pascal Durand, numéro 1 d'EE-LV. Car ce «flou», Duflot en a joué. «Tant que l'ambiguïté permettait un rapport de force avec le PS, on la maintenait, confie-t-on dans son entourage. A partir du moment où cela ne renforçait plus notre dynamique collective, il fallait la lever.» Le 5 juin - trois jours avant la désignation de Najdovski -, la ministre affirmait encore qu'elle prendrait sa décision «en temps et en heure», en fonction des «circonstances politiques». De quoi se ménager un point de chute pour l'automne, si les Verts devaie